« Parce qu’un jour, l’impossible, l’inimaginable, se produit, devient réalité. Un enfant, son enfant, s’en va ailleurs : au-delà. »
Après le choc, après le chaos, reste un mince espoir qui redonne goût à la vie, l’envie de continuer : son âme reste vivante, l’amour l’emporte, l’amour plus fort que la mort. Mais le chemin pour y parvenir est long, très long, si long. » Terrassée par la mort de Tristan, emporté par un cancer foudroyant à 19 ans, Laurence, sa mère, est au bord de le rejoindre.
[blockquote cite= » » type= »left, center, right »]Après le choc, après le chaos, reste un mince espoir qui redonne goût à la vie, l’envie de continuer…[/blockquote]
Un soir, par hasard, elle envoie un message sur le site d’un cancérologue qu’elle ne connaît pas, une « bouteille à la mer ». Stupeur : contre toute attente, une réponse arrive aussitôt : « Il faut accepter de vivre sous sa protection. Ce n’est plus lui qui a besoin de vous, c’est vous qui avez besoin de lui. L’amour ne peut pas finir. Les vivants qui sont partis peuvent nous laisser des signes. » Pendant plus d’un an, le dialogue serré et presque quotidien se poursuit entre cette mère profondément blessée et le professeur Joyeux.
Ce livre bouleversant en est la transcription brute ; puisse-t-il être aussi un « signe » pour tous ceux qui guettent une espérance.
Écoutez le dialogue entre Laurence et Henri Joyeux
Rencontre avec Antoine Caballé, Sur Paroles, RCF, 30 janvier 2015
AVANT-PROPOS
Ce livre n’est pas un roman, mais une réalité fortement vécue. J’ai été d’accord pour que ce dialogue anonyme, qui a duré près de dix-huit mois, soit publié dans son intégralité. Il nous concerne tous, père ou mère de famille, à partir du moment où nous appelons des enfants à la vie. La fragilité humaine est bien connue, intellectuellement, mais elle reste très loin de la terrible réalité de la perte de son enfant. Mystère de la vie… Mystère de la souffrance inutile à vue humaine… Mystère enfin de l’au-delà et de nos relations avec cette autre terre… promise, où nous sommes tous attendus. Ce dialogue n’est pas clos.
Laurence, & Joyeux, H., 2014. J’aimerais tant qu’on se revoie… mon fils. Paris: François-Xavier de Guibert.