À PROPOS DES PÉTITIONS SUR LA DANGEROSITÉ DE CERTAINS VACCINS ET DU CONSEIL NATIONAL DE L’ORDRE DES MÉDECINS (CNOM) QUI PORTE PLAINTE :
Une plainte et l’impossibilité de poursuivre ma mission de consultant à l’ICM de Montpellier
C’est le 18 juin 2015 que le Conseil National de l’Ordre des Médecins s’est réuni à Paris pour examiner les 2 pétitions diffusées sur les réseaux sociaux concernant respectivement :
– l’une la vaccination contre les cancers du col de l’utérus, que les laboratoires cherchent à généraliser dès l’âge de 9 ans chez garçons et filles,
– l’autre la rupture de stock calculée par les fabricants du vaccin trivalent contre Diphtérie-Tétanos-Polio (DTP) obligatoire selon la loi ; ceci entraînant l’obligation pour les familles d’utiliser deux mois après la naissance un vaccin Héxavalent contre 3 maladies supplémentaires : l’hépatite B, la coqueluche ainsi que les maladies dues à l’Hémophilus Influenzae de type b. Une belle arnaque !
J’ai donc reçu une plainte du Conseil de l’Ordre National des Médecins qui a décidé de saisir la Chambre disciplinaire de première instance du conseil de l’ordre de la région Languedoc-Roussilon à laquelle j’appartiens.
Simultanément, je recevais la consigne du directeur de l’Institut du Cancer de Montpellier (ICM) dans lequel je travaille depuis 1970, de stopper les consultations à partir du 7 juillet à l’issue d’un contrat d’une année qui ne sera donc pas renouvelé.
Ainsi, les patients déjà inscrits pour mes consultations des prochains mois seront vus par d’autres médecins, ce qui me rassure, car l’équipe de l’ICM est de très grande qualité.
Sur ordre de qui me direz-vous ? Probablement de la ministre, qui n’apprécie pas mes propos concernant les vaccins, alors qu’elle écrivait noir sur blanc la même chose sur les adjuvants lors de la dernière campagne présidentielle :
« De nombreuses études ont ainsi alerté sur le possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien des sels d’aluminium. […] La nature des adjuvants utilisés dans leur fabrication doit faire l’objet d’une attention particulière et doit être communiquée aux familles afin qu’elles soient pleinement informées. Elles doivent également avoir le choix de faire procéder aux vaccinations obligatoires par des vaccins sans sel d’aluminium, d’autant plus que cela était le cas jusqu’en 2008. » [1]
Au lieu de reconnaître ses propres inquiétudes, auxquelles les miennes font écho, la ministre préfère dériver sur d’autres sujets sans rapport avec la vaccination pour tenter de me faire taire.
Que me reproche le Conseil National de l’Ordre des Médecins ?
De publier sur des sites internet des articles à charge contre la politique vaccinale de l’État en particulier du haut conseil de santé publique. Voici les arguments :
« preuves scientifiques non établies, discours alarmistes », car « le médecin est au service de la santé publique » avec rappel des « principes de moralité et de probité », « nécessité de concourir à l’action entreprise par les autorités compétentes en vue de la protection de la santé des individus et de l’éducation sanitaire », « obligation de prudence et soucis de répercussions des propos auprès du public », « interdiction de déconsidérer la profession » selon un grand nombre d’articles du Code de la santé publique que je connais bien.
Pourquoi pas de réponses à ses questions et à celles de très nombreuses familles ?
La ministre, comme ses collaborateurs et subordonnés, cherche à me faire passer parmi les excessifs, activistes réactionnaires systématiquement contre les vaccins. Cela est entièrement faux et démontre qu’il s’agit d’un faux procès.
Leur seul objectif est de me faire taire par les moyens légaux afin que je rentre dans le moule de ceux qui leur proposent une vaste planification de santé publique imposée à tous, comme ce fut le cas au siècle dernier dans des dictatures bien connues, y compris au sujet des vaccinations. Et il est interdit de sortir du rang.
Ainsi la propagande médiatique très bien orchestrée économiquement peut diffuser sans discussion des informations quasiment publicitaires, destinées à faire peur aux familles pour imposer la vaccination généralisée, sans expliquer qu’il y a d’autres moyens qui ne coûtent rien pour éviter certaines de ces maladies.
C’est sans compter sur les réseaux sociaux qui ont le grand avantage d’informer très rapidement le maximum de personnes sans passer par les médias officiels ou qui ont pignon sur rue et sont fort gênés de donner des informations qui ne vont pas dans le sens de leurs ”sponsors”.
Alors je ne suis pas étonné de ne recevoir aucune réponse aux deux questions élémentaires qui se posent :
1/ le vaccin contre les cancers du col de l’utérus est-il nécessaire dès 9 ans et sans dangers pour les enfants ?
2/ pourquoi imposer à des nourrissons de 2 mois un vaccin Hexavalent qui n’est pas obligatoire et qui contient des adjuvants dangereux pour la santé ?
Mes premières réponses pour la santé publique
Je maintiens que je ne suis pas opposé à la vaccination obligatoire DTP et que les laboratoires doivent fabriquer à nouveau ce vaccin sans adjuvant dangereux pour la santé. De très nombreuses familles l’attendent.
Je maintiens que les familles n’ont pas l’assurance d’absence de dangers immédiats ou plus tard liés à la vaccination contre les cancers du col de l’utérus et l’hépatite B. On ne tient pas à les faire connaître, ce qui fait le jeu des laboratoires et de lobbies ayant des intérêts financiers énormes.
Je maintiens qu’il n’est pas nécessaire de vacciner un enfant de 2 mois contre l’hépatite B à moins qu’un ou ses deux parents soient porteurs du virus.
Je maintiens que je continuerai à informer les familles qui ont droit à une information juste, prudente, car même si je respecte l’État comme citoyen, ma liberté d’expression reste entière pour informer clairement afin de que les décisions soient prises de manière libre, autonome et responsable.
Je connais parfaitement le serment d’Hippocrate qui engage le médecin à protéger le malade et sa famille, pour l’avoir prêté avec confiance en 1972. Sous aucun prétexte je n’en dévierai, sans n’avoir de leçon à donner à personne.
Je n’ai aucune leçon de moralité et de probité à recevoir, ayant toujours exercé mon métier de chirurgien cancérologue sans jamais avoir eu de relations financières avec les patients, et sans la moindre plainte d’aucun d’entre eux.
Quant au Conseil de l’ordre des médecins, je vois bien qu’il est plus aux ordres de l’État et des lobbies qu’au service des patients pour les informer loyalement et les protéger. Il ne faut donc pas s’étonner que la profession médicale soit de plus en plus contestée, voire décriée par l’État, lui même quand ça l’arrange.
Le Conseil National de l’Ordre des Médecins, une des institutions représentant le corps médical, essentiellement responsable des sujets éthiques, a trop souvent défendu les intérêts de médecins influents. Il a malheureusement dans son histoire en plusieurs circonstances apporté son soutien et même couvert certains médecins sans scrupule et exploiteurs de situations de détresse humaine.
Je reste donc à la disposition des familles et des enfants pour leur meilleure santé.
Pour l’instant, continuez à faire signer la pétition autour de vous, c’est la seule solution pour faire bouger les pouvoirs publics et les laboratoires très attentifs à leurs intérêts respectifs :
Bien cordialement à tous,
Professeur Henri Joyeux
[1] Lettre du 20 avril 2012 pendant la campagne présidentielle de Mme la députée Marisol Touraine à Monsieur Didier Lambert administrateur de l’association E3M.
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Luc Montagnier a découvert en 1983 le virus du sida (VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine). Il a très vite compris qu’un vaccin contre ce retrovirus à ARN, serait très difficile à mettre au point du fait de ses mutations permanentes. Quarante plus tard le vaccin n’existe toujours pas.