Le professeur Didier Raoult est avant tout un vrai clinicien, observateur, chercheur, décideur. Il applique en conscience ce que son immense expérience lui a appris. Face à l’urgence il n’attend pas la multiplication des comités, des réunions inutiles, des jalousies stupides des collègues qui courent les ministères et les plateaux de télévision parisiens. Pas plus que les infos de quelques journalistes médecins ou ministres qui nous ont rassurés sans rien savoir ou en sachant…
C’est au contact du terrain que sont les authentiques cliniciens, médecins, chirurgiens et les pharmaciens, professeurs de chimie thérapeutique. Des femmes et des hommes, des chefs d’équipe qui sont au service des malades et se méfient des diktats des offices de santé, trop souvent indirectement au service des laboratoires pharmaceutiques, ou d’émissions audiovisuelles.
Didier Raoult a une éthique rigoureuse, fidèle au serment d’Hippocrate qu’il a prêté en 1981. Il se moque des critiques. Sa vocation c’est la santé du malade qu’il a en face de lui d’abord et la santé publique ensuite qui peut éloigner du réel quand elle est pensée seulement en termes de statistiques.
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Luc Montagnier a découvert en 1983 le virus du sida (VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine). Il a très vite compris qu’un vaccin contre ce retrovirus à ARN, serait très difficile à mettre au point du fait de ses mutations permanentes. Quarante plus tard le vaccin n’existe toujours pas.