Familles- Santé – Prévention au Bénin
Sur l’invitation du Centre International de la Paix, des Droits Humains et de la Solidarité Universelle (Centre UNIV), le couple Joyeux, ainsi nous appelle-t-on au Bénin, a vécu des journées intenses, fatigantes mais fort instructives, en passant du Sud au Nord, par les grandes cités, Cotonou, Porto-novo, Parakou, Natitingou, Dassa, N’dali, Tanguieta et retour.
En plus nous avons fait de nombreuses incursions dans les villages les plus isolés depuis les bords des routes nationales sur des pistes de terre rouge, cabossées, remplies de nids de poules, ravinées par les pluies de la saison précédente. Et à la saison sèche la poussière rouge imprime tout, des feuilles des arbres aux objets et jusqu’à notre peau.
Des rencontres et conférences pluriquotidiennes passionnantes avec :
– des parents responsables familiaux en grands ou petits groupes, qui ont vraiment à cœur d’aider les familles pour l’éducation des enfants et le développement de la famille, fort heurtés par l’arrogance de l’Europe qui recommande plus ou moins explicitement de ne pas dépasser deux enfants par famille, alors que comme dans tous les pays pauvres l’enfant est d’abord un trésor inestimable et pas seulement des bras que l’on loue, mais une dignité sacrée.
– de très nombreux collégiens, lycéens et aussi écoliers, tous au contact d’une triple réalité : la grande pauvreté du pays, sans que ce soit la misère ; le fort désir d’apprendre alors que leurs parents ont peu reçu s’exprimant chez eux dans les dialectes locaux ; une connaissance étonnante de la langue française qui ravirait notre ministre actuel de l’éducation nationale, avec très peu de fautes d’orthographe sur les innombrables questions anonymes, très pertinentes, à propos de la Santé, de l’Amour et de la Sexualité, auxquelles nous avons répondu sans pouvoir répondre à tous.
– des patients de plus en plus nombreux atteints de maladies de civilisation bien connues en nos pays qui se disent hyper-développés. Nous Européens, sommes en partie en cause, avec nos inondations publicitaires et des produits de l’industrie agro-alimentaire qui comme chez nous n’ont qu’un seul but : manipuler les comportements et augmenter le nombre de consommateurs et la consommation en faisant semblant de s’occuper de la santé.
L’hypertension et les burn out, le diabète, le surpoids, les maladies auto-immunes et les cancers hormonaux dépendants et digestifs, se développent comme nous avons pu le vérifier aussi en Afrique du Nord, au Maroc et en Algérie.
Pourquoi imaginer que l’Afrique adopte nos modes de vie quand on voit où ils nous conduisent ? Nous n’avons jamais eu autant de maladies de civilisations et ce n’est pas par manque de vaccinations comme on tente de nous le faire croire, ce qui ne veut pas dire que je suis contre les vaccins, quand ils sont appliqués à bon escient. Le DTP sans Aluminium est aussi largement attendu au Bénin et dans tous les pays d’Afrique que chez nous. Et les fabricants s’en moquent !
– des responsables religieux catholiques, l’Evêque et ses conseillers prêtres et laïcs des paroisses sont des hommes de terrain, fortement engagés. Ils soutiennent les familles d’un pays très rural et vivant de son agriculture qu’ils encouragent très intelligemment. Ils travaillent en bonne entente avec les chefs religieux locaux que ce soit les Imams, les Pasteurs et les animistes. Aux fêtes des uns et des autres, ils se retrouvent souvent ensemble et le politique ne s’en mêle pas, tandis que les médias restent très respectueux des croyants.
– des personnels de Santé valorisent le patrimoine végétal du Bénin, développant et diffusant dans le pays d’excellents conseils de prévention au Centre de Nutrition et de Naturothérapie Africain du Professeur Jean Pliya à Cotonou, organisant des séminaires internationaux, non pas pour adopter les erreurs de l’Europe mais faire connaître les ressources inestimables de l’Afrique de l’Ouest. Danièle Pliya a su les synthétiser clairement dans un opuscule à la disposition de tous Santé et Longévité par l’Alimentation au regard des textes anciens, patrimoine de notre humanité.
Ce Centre accueille jour et nuit dans deux espaces très écologiques construits avec du matériel exclusivement végétal, les patients à bout de souffle qui peuvent là se reposer et recevoir une phytothérapie au top niveau, adaptée à leur cas.
Un lieu de régénération écologique comme on le voit en France dans des structures de type Apithérapie avec les produits de la ruche chez Patrice Percie du Sert au Centre de Bien Être Le Miel et l’eau en Lot et Garonne où l’on peut faire une sieste en respirant l’air des ruches pour réduire son asthme, ses migraines, ses acouphènes…
Quinze jours au Bénin vous remuent les 4 parties de l’Être
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L’alimentation
Saison pour nous très chaude pour un mois de décembre Européen ! Le tube digestif met un peu de temps à s’adapter. Car les cuissons des viandes, poissons et légumes sont longues et à températures élevées pour éviter les microbes, la typhoïde en particulier due aux Salmonelles. Le lavage systématique des mains avant chaque repas est une saine contrainte.
En passant à la cuisson à la vapeur douce avec le classique couscoussier d’Afrique du Nord ou le Vitaliseur Européen pour éviter l’hyper-cuisson, vous éviterez aussi la typhoïde – car les vaccins contre cette maladie sont coûteux et surtout modérément efficaces. Trop cuite longtemps, la purée d’Igname, les patates douces, la banane plantin, les bouillies de mil, sorgho, maïs, riz et soja très cuites, les viandes frites ou en sauce… risquent de fermenter surtout dans un intestin non préparé. La cuisson plus courte et moins forte ne se fera pas du jour au lendemain, comme chez nous. Il faudra du temps, mais le défi est lancé.
Heureusement on peut consommer d’excellents fruits, mais c’est plus cher alors qu’ils poussent dans le pays, ananas très juteux et sucrés, délicieuses papayes et petites bananes légèrement croquantes et douces, des oranges plus vertes et jaunes qu’oranges dont notre tube digestif a tant besoin pour entretenir son microbiote intestinal, base de notre immunité. Pourquoi ces fruits sont-ils si chers pour la population alors qu’ils sont produits sur place et qu’ils font tant de bien à la santé de tous ?
Sur les routes
Le corps s’adapte obligatoirement aux routes, remplies de dos d’âne pour freiner les plus rapides automobilistes qui cherchent à dépasser par tous les cotés, les longs poids-lourds qui descendent hyperchargés de coton, ou ceux remplis d’essence avec au sommet du camion des centaines et des centaines d’ananas qui remontent vers le Mali.
Passant au ras des camions en panne sur les grandes routes ou dans les villages, notre chauffeur émérite, Mouf, fils d’un Imam respecté, sait protéger les enfants et les femmes qui tiennent magnifiquement et très dignement sur leur tête des quantités incroyables, de morceaux de bois, de charbon, de nombreuses longues baguettes de pain ou des régimes de bananes, paniers d’ignames, calebasses remplies de grains ou de fruits…
Le génie Béninois est en action permanente, admirable, partout imaginatif et créatif comme tout ce qui est réalisé quand une population a le minimum du minimum. Une stabilité incroyable avec 3 à 4 personnes sur une moto de petit calibre, le bébé bien arrimé sur le dos de sa maman, elle même tient deux gros ballots bloqués par chaque bras, tandis que le papa en bloque un autre ou son fils entre le guidon et son ventre. Et la moto se fraye le chemin au bord des routes et dans les zones les plus reculées, dans la poussière rouge !
Le Bénin a tout ce qu’il faut pour la Santé de ses 10 millions d’habitants, un pays plus riche que la Suisse dans son potentiel avec exactement la même population.
Malheureusement nous avons bien vu comment nos pays qui se croient hyper-développés, l’inondent de produits industriels qui sont à l’origine chez nous de tant de maladies par déficiences immunitaires. Nos modes de vie en Europe doivent être revus pour réduire les pathologies les plus fréquentes en Mangeant Mieux et Meilleur : diabète, hypertension, surpoids et maladies auto-immunes, cancers.. qui arrivent dans ce magnifique pays de l’Afrique de l’Ouest qui a tout pour être heureux et pour sa santé, si on analyse son magnifique potentiel. Un défi pour le Continent Africain !
2- L’esprit découvre jour après jour l’inattendu.
Des découvertes positives pour le pays
* Le Centre Songhaï, à Porto-Novo, nous l’avons visité.
Il nous a impressionné. Créé il y a déjà 30 ans par un Dominicain passionné, amoureux de la terre et des hommes. Le père Godfrey Nzamujo, diplômé d’électronique et de microbiologie, professeur à l’université de Californie, est l’un des premiers à avoir développé l’agro-écologie dès 1985, à la suite des images diffusées en boucle sur la famine en Ethiopie en 1984. Godfrey a voulu laver la honte de son Continent où l’Espoir n’était pas permis.
Un modèle qui a fait ses preuves et qui se vit ainsi : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». En différents lieux de pays : « des hommes et des femmes ont su allier leurs efforts et faire une bonne lecture de leur milieu pour danser avec la nature ». Un laboratoire pour l’Afrique et le monde : l’Afrique nourrit l’Afrique. Un réservoir de vitalité et de sagesse mené par ce père dominicain au sourire lumineux multilingue, – qui ne cache pas son cancer qui à la fois lui a fait peur, l’a fragilisé, mais qui n’a plus de temps à gaspiller, acteur entraînant qui attire les grands visiteurs du monde.
Saviez-vous que Nicolas Hulot et un de nos premiers ministres l’ont visité. Que nous en ont-t-ils dits qui pourrait créer tant d’emplois dans l’agriculture chez nous ? La politique perd son temps trop souvent, car son administration paralyse et décourage plus qu’elle n’innove.
Je recommande vivement à toutes celles et ceux qui ont compris pourquoi « Soigner la Terre c’est Soigner l’Homme” selon l’expression de Pierre Rabhi et à ceux qui veulent imaginer l’Afrique maintenant et demain, modèle de développement pour le reste du monde, de déguster goutte à goutte l’excellent livre de Godfrey Nzamujo « SONGHAÏ L’Afrique maintenant ! Ed.cerf2016 ».
C’est l’encyclique du Pape François et la pensée de notre ami Edgar Morin en actions concrètes. L’économie distribuée de réseaux et de synergies. C’est l’émergence des villes rurales vertes et d’une agriculture africaine de qualité qui rejoindra l’Europe donneuse de leçon, quand elle aura l’humilité de reconnaître ses erreurs.
L’Afrique un réservoir de vitalité et de Sagesse au service de l’humanité tout entière. Là est l’avenir ! La méthode Songhaï, résonnance d’un peuple Songhroi au VIIème siècle qui devint un empire riche et florissant au XVème, peut devenir l’exemple de nouvelles voies de développement durable, capacité de l’Afrique de sortir de son mal-développement.
* Une ferme agro-écologique qui développe la culture de l’Artémisia, plante qui a valu le prix Nobel à une collègue chinoise Youyou Tu, professeure de Médecine chinoise traditionnelle de l’Université de Pékin.
Elle avait observé la quasi absence de paludisme dans une zone où pousse cette plante : Artemisia annua. Le paludisme atteint chaque année près de 200 millions de personnes par an. La plante réduirait la mortalité en cas de paludisme sévère[1] de près de 40% chez les adultes et 25% chez les enfants[2]. Elle renforcerait en plus les défenses immunitaires des personnes atteintes du virus VIH (Sida) ou autre maladie chronique.
Cette plante existe aussi en Afrique. Grâce à la lucidité et au travail de toute une équipe du Centre UNIV à Parakou autour de Clément et Gisèle Yargo.
Ils ont compris l’intérêt de faire pousser cette plante sur leur sol, c’est Artémisia Afra qui possède plus de 20 principes actifs. Nous l’avons consommée durant notre séjour en poudre et en tisane, assez amère, heureusement adoucie de miel.
Nous l’avons vu pousser à la ferme agro-écologique médicinale LA NOUVELLE ESPERANCE de Parakou qui développe la culture d’Artémisia Anua et surtout Afra. Elle crée un entreprenariat social, qui ouvre naturellement des emplois quand on fait confiance au jeune qui se lance sans attendre une assistance, – qui ne viendra jamais -, laquelle chez nous paralyse plus qu’elle ne stimule.
Il leur manque un forage. L’eau du puits qui alimente la ferme est à 10-14 mètres de profondeur. Le forage fonctionnel avec équipement complet (château, panneau solaire, tuyaux d’arrosage…) coûte 15.270 euros.
La fin d’année est propice à envoyer par virement des dons (compte bancaire : YARGO Dabime BJ061 02001 002208960008 78 Bank Of Africa-Bénin) – ou pour avoir droit à une réduction d’impôts de 66% chez nous voir à la fin de cette lettre – qui seront d’une grande utilité pour la santé des populations et les emplois.
La ferme agro écologique médicinale LA NOUVELLE ESPERANCE fait l’articulation écologie-agropastorale-cuisine-santé et économie humaine. Les produits cultivés à la ferme sans intrants chimiques sont cuisinés à la cantine bio du Centre UNIV pour confirmer ceci « cultiver sain, cuisiner sain-manger sain-garantir saine santé ».
Pour le Centre UNIV, le vrai canal pour transmettre un message très utile, c’est la pratique en action concrète de ce qu’on veut communiquer. Nos amis ne m’ont rien demandé car leur dignité leur interdit de tendre la main. Ils sont déterminés à avancer sans aucune aide internationale qui les lierait, comme cela se voit trop souvent en Afrique.
En France la Maison de l’Artemisia a été fondée par notre collègue le Dr Lucile Cornet-Vernet qui a rapporté dès 2013 en Ethiopie la guérison spectaculaire de son ami Alexandre Poussin d’un neuropaludisme avec une tisane d’Artemisia annua.
Elle a recherché les preuves scientifiques de son efficacité. Ainsi est née l’aventure de More for Less à l’origine de la Maison de l’Artemisia dont elle est Fondatrice des Maisons de l’Artemisia (3) à Paris 20 rue Pierre Demours – 75017 Paris +33.6.74.64.89.80
Il est désormais démontré « L’efficacité de la tisane ou des comprimés (feuilles et tiges) est dans toutes les études de l’ordre de 98% de taux de guérison : 5g infusé 15mn dans un litre d’eau bouillante à boire sur la journée pendant 7 jours. L’ingrédient actif, est l’artémisinine. » Les études cliniques randomisées, présentées sur le site sont très significatives en terme d’efficacité comparative entre Artémisia et traitements conventionnels
- Des écoles partout pour petits et grands
Les dix Evêques du Bénin sont extraordinairement efficaces parce qu’ils connaissent la population sur le bout des doigts. Ils créent des écoles pour toutes les tranches d’âge de jeunes, lesquels même tout petits font des kilomètres à pieds au bord des routes sous la chaleur pour rejoindre l’école. Ils ont soif d’apprendre. Ils mesurent la chance inestimable que leur offre les paroisses en multipliant les écoles. Le primaire coûte, car la famille doit trouver – alors que le salaire minimum est à 62 € par mois -, 60 € par an et par élève, pour le collège 100 et le lycée 150 € par an.
Comme ce fut en Occident autrefois, – nous l’avons oublié -, l’Eglise en Afrique est en avance sur le politique, qui la respecte quand il observe ses réalisations. En effet elle stimule l’alphabétisation, accueille des élèves de toute confession qui connaissent par cœur les Fables de La Fontaine mieux que chez nous.
Elle apprend la responsabilité aux filles – qui peuvent connaître leur corps mieux que les jeunes filles européennes et aux garçons, trop livrés à leurs instincts, responsables de grossesses précoces et d’infections sexuellement transmissibles stérilisantes ou mortelles (Sida), comme cela se voit chez nous aujourd’hui.
Elle accueille des orphelins, les éduque, les prépare à l’autonomie pour en faire des adultes responsables en se méfiant des « diplômites » qui entretiennent l’orgueil et permettent rarement de trouver du travail. Elle stimule l’imagination, la créativité et les Béninois n’en manquent pas !
- Les abeilles Béninoises
Elles font partie de ce génie. Elles pollinisent sans cesse des arbres généreux qui préparent pour la prochaine saison de délicieuses mangues de tous les calibres et fabriquent des miels chargés d’antioxydants, sans additifs ni colorants, avec, nous les avons visitées, 100 ruches produisant jusqu’à 850 kilos de miels, toutes fleurs ou de menthe. (www.monasteredukokobou.org).
Voilà des moines lumineux, apiculteurs et api-thérapeutes avec en plus la propolis et les pollens. D’ici peu ils vont doubler leur cheptel d’abeilles et de reines. Ils pourront alors exporter vers nos pays, avides de bons et vrais miels, car nous ne respectons pas l’environnement en inondant nos cultures de produits toxiques qui détruisent nos abeilles.
- Les Hôpitaux de campagne
Ils se développent lentement. Les Italiens se sont engagés avec l’Eglise catholique pour construire des petites structures adaptées aux situations concrètes. Nous les avons visitées, soutenues admirablement par des religieux dévoués corps et âmes au service des plus fragiles.
Évidemment sont en attente la construction de structures hospitalières modernes possédant les hautes technologies. Avant notre départ, nous avons pu rencontrer rapidement mon excellent collègue le Pr Didier Houssin, ancien Directeur général de la Santé en France, chargé d’un important projet de construction hospitalière à Cotonou, qui prend son temps.
Est en attente aussi un projet de centre de radiothérapie, car impossible de recevoir ce type de traitement au Bénin. Les patients sont dirigés sur d’autres pays d’Afrique équipés, ce qui coûte 4 fois plus cher en transports – véritable business- que de créer un centre dans une des grandes villes du Bénin, certainement Cotonou.
Chers Amis Africains,
Ne vous laissez pas acheter, corrompre par des multinationales européennes, américaines ou chinoises qui vous leurrent sous des aspects généreux.
Des découvertes inquiétantes pour le pays et son avenir
- L’implant contraceptif et les vaccinations abusives
La pilule ou l’implant est proposé-imposé aux jeunes filles dès le collège et aux femmes dans le milieu rural en payant l’infirmier dans le cadre d’une action de développement. Quand la jeune femme devant les effets secondaires comprend la réalité contraceptive, elle demande que l’implant soit retiré, au risque de se faire renvoyer pour infertilité par sa famille.
Mis gratuitement, il faut payer pour le retirer. Evidemment les femmes n’ont pas l’argent. Et quand elles ne peuvent concevoir, ce qui est un drame en Afrique on leur donne comme nous l’avons vu, d’abord la pilule minidril pour soi-disant réguler leur cycle qui n’est qu’artificiel afin de les aider à concevoir. Un contre-sens de santé qui aggrave l’infertilité !
C’est un comble à un moment où l’Europe apprend 50 ans après la légalisation de la pilule par un pouvoir politique incompétent, manipulé par les scientifiques et les officines occultes, que celle-ci est cancérigène, augmentant les risques de cancers du sein de 30% et de 9% dès la première année de consommation. On le savait depuis 1985 et officiellement par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) dès août 2005 ce qui a été soigneusement caché par les laboratoires et les grands responsables de la cancérologie européenne. La pilule n’est plus un bon-bon, mais un poison, les jeunes femmes le savent face à l’épidémie des cancers du sein chez des femmes de plus en plus jeunes.
Les laboratoires fabricants sont puissants, grands sponsors des congrès médicaux et de projets de recherche visant à justifier et forcer les prescriptions les plus larges, remboursées par l’assurance maladie que nos impôts entretiennent ! Et ainsi nos contributions leur permettent de se développer en bourse ! Est-ce toujours dans l’intérêt des malades ?
Les abus vaccinaux sont déjà présents au Bénin et en Afrique en général, avec les vaccins contre les papilloma virus dès 9 ans pour les garçons et les filles et celui contre l’hépatite B. Pas question de donner des conseils de bon sens visant à la prévention. Cela ne rapporte rien !
Ainsi au Bénin l’association « Amour et Vie » sous des aspects pseudoreligieux cherche à stériliser les femmes. ABMS-PHARE « Promotion de la santé–Adapter l’environnement de la santé de la reproduction ».
Ce projet cherche : « à impliquer des leaders religieux dans la promotion de la SR/PF (Santé de la Reproduction/Planification Familiale), financé par l’Ambassade du Royaume des Pays Bas à hauteur de 1.000.000 €. Il a pour but de contribuer à l’amélioration de la prévalence contraceptive au Bénin. Son objectif est d’engager et soutenir au moins 15 confessions religieuses et centres confessionnels dans la promotion de la SR/PF pour la création d’un environnement plus favorable à la PF. Le projet a pour cible les confessions/associations confessionnelles du Bénin (religions du Livre et religions traditionnelles) reconnues officiellement par l’Etat (Enregistré au Ministère ou Préfectures) et est exécuté sur toute l’étendue du territoire notamment dans toutes les communes du Bénin. »
Il faudra nous dire ce qu’a apporté à notre humanité – individuelle ou collective – la multiplication des partenaires intimes ? En Europe nous avons laissé détruire la famille, monté les enfants contre les parents, l’homme contre la femme et la femme contre l’homme. Et nous voulons imposer notre modèle à l’humanité tout entière par le relai d’associations et de mouvements occultes qui se cachent de moins en moins en manipulant politiques et médias au nom du progrès et du développement social.
- Le vernis à ongles avec le phosphate de triphényle
Nous avons appris au Bénin que certains vernis à ongles dont les jeunes filles raffolent, contient un perturbateur endocriniens le phosphate de triphényle qu’on retrouve, certes sous forme de traces, dans le corps seulement 10 heures après l’application du vernis. Pour le Dr Heather Stapleton Associate Professor of Environmental Ethics and Sustainable Environmental Management : « Il y a de plus en plus de preuves suggérant que tphp peut affecter la régulation hormonale, le métabolisme, la reproduction et le développement ».
Quelle que soit l’intention du fabricant, l’essentiel est d’informer. Les perturbateurs endocriniens c’est une facture de 31 milliards pour l’Europe et le premier d’entre eux, – osons le dire – n’est autre que la pilule contraceptive qu’elle soit administrée sous forme d’implant, d’anneau vaginal, de patch, de stérilet hormonal et demain à sniffer ! J’imagine déjà mes contradicteurs – y compris des collègues académiciens -, outrés des telles affirmations qui n’ont d’autres sources que les réalités de terrain et les publications les plus récentes qu’ils peuvent trouver partout, mais que les médias diffusent au compte goutte.
- Le Glyphosate, ingrédient actif du Roundup
Cet herbicide à action généralisée est déjà au Bénin. Nos gouvernants n’ont pas été capables de l’interdire alors qu’ils savent parfaitement depuis longtemps qu’il s’agit d’un produit toxique pour la santé humaine. En France ils ont reconduit ce poison pour 5 ans de plus sous la pression du géant agrochimique Allemand en formation Monsanto-Bayer.
Glyphosate ou Roundup, ont une toxicité certaine pour les mauvaises herbes, comme pour l’humain quand les doses sont excessives et selon les concentrations d’épandage. Pulvérisation passée de 6 litres (toxiques) à 2 litres pour un hectare à la concentration de 360g/litre dilués dans 300 à 400 litres et pour les jardins familiaux des quantités souvent trop importantes, dangereuses pour la santé de la terre et notre propre santé.
Evidemment des alternatives sont en préparation chez Bayer-Monsanto après le Trifolian, et l’herbicide Basta F1 retiré récemment du marché par l’Agence nationale de sécurité (Anses). Elles risquent d’être plus coûteuses et nous l’espérons moins polluantes et moins dangereuses tant pour les sols que pour les humains. Sont-elles vraiment nécessaires en Afrique où le courage des jeunes ne manque pas ?
Déjà cette année la récolte d’Igname au Bénin a curieusement était réduite mais sans mauvaises herbes (sont-elles si mauvaises et n’ont-elles aucun rôle ?).
Nous sommes conscients qu’en Europe l’agriculture productiviste cherche plus à être mécanisée à outrance – d’où l’utilisation intensive de ces produits chimiques délétères pour la santé – qu’à créer une main d’œuvre courageuse de jeunes hyper-diplômés qui cherchent des emplois et trop souvent n’ont pas appris à se servir de leurs dix doigts !
Fungicides et insecticides-biocides sont tout autant dangereux avec les traitements nombreux pour avoir les plus beaux fruits. On a formaté le consommateur aux fruits brillants et sans tache, en exploitant plus souvent ses réflexes d’achat qu’en le faisant réfléchir à sa santé.
Ainsi les boussoles européennes agricoles sont-elles orientées pour que les multi-internationales se développent dans le but d’augmenter leur portefeuille d’actions et cherchent à infiltrer l’immense potentiel de l’Afrique.
Songhaï est la preuve que l’Afrique peut s’en sortir en évitant nos abus, en sachant utiliser les technologies informatiques européennes les plus sophistiquées. Là est la vraie complémentarité et la capacité de l’Afrique à nous faire réfléchir et infléchir nos mauvaises habitudes.
Nous devons convaincre les agriculteurs qu’ils sont les premiers acteurs de la bonne ou de la mauvaise santé. Le Bio, l’agriculture Biodynamique, la Permaculture voilà l’avenir, y compris pour nourrir la planète contrairement à ce qu’on nous fait croire.
La nouvelle colonisation sera-t-elle plus néfaste que la précédente ?
Nous occidentaux, devenons pire que les premiers colons qui eux ont eu le courage de se retrousser les manches, de se dévouer au péril de leur vie pour défricher les pays, les organiser, au moins en partie au profit des populations locales.
Les néo-colonisateurs eux, ne veulent pas se salir les mains. Avec nos multinationales ils cherchent à exploiter les ports et le sous-sols africains, le sol et les hommes et femmes qui y vivent, car ils représentent un marché potentiel gigantesque tandis que l’Europe vieillit et ne renouvelle plus les générations même en France du fait d’une politique familiale délétère qui donne libre court à un individualisme égoïste plus fort que le sens familial.
Nos images télé, nos publicités africanisées, nos produits agro-alimentaires industriels, nos médicaments dont certains ont fait la preuve chez nous de leur danger pour la santé sont déjà en Afrique. Les pesticides, les hypocholestérolémiants abusifs, les hypotenseurs généralisés, les traitements hormonaux de la ménopause, antidiabétiques, antibiotiques et vaccins excessifs envahissent l’Afrique quand l’Europe se méfie et refuse les outrances face à des lois dictées par les laboratoires fabricants.
3- Le cœur développe des amitiés nouvelles
L’hospitalité Béninoise est celle de toute l’Afrique, chaleureuse et vite fraternelle. Pas de demi-mot, pas de jeu pour paraître quand on possède peu. Deux anges gardiens, le père Edgard Vigan et Clément Yargo, un père de quatre enfants, conduits par Mouf chauffeur-sécurité nous ont accompagnés tout au long de ce périple Béninois aux multiples facettes.
Nos nombreuses rencontres avec les responsables ont permis de tisser des liens forts avec nos hôtes qui ne nous ont rien caché des pauvretés et des espérances de leur pays. Nous sommes lucides quant aux progrès à réaliser, à la corruption (mais avons nous des leçons à donner..) aux difficultés présentes partout, mais que le génie béninois traite avec le sourire, humour et amour, sans chercher à égaler nos continents complexes et fragiles.
4- L’âme qui découvre la Sagesse Africaine
Ces 15 jours intenses au Bénin nous ont fait toucher du doigt la Sagesse Africaine. Celle de l’Afrique profonde. Celle de l’Afrique de l’Ouest et en particulier du Bénin, n’est pas morte, mais elle reste fragile car son socle solide reste et doit rester la famille. Comme un livre de l’Archevêque de Parakou Mgr Pascal N’Koué le dit avec clarté et force, la Famille ou le chaos !
Sommes-nous capables de le comprendre, en nos pays qui ont perdu le sens de la famille !
Si les pays Africains savent résister intelligemment et sagement à l’Occident impérialiste, en prenant seulement ce qui leur est utile, ils s’en sortiront et pourront montrer le vrai chemin aux peuples inquiets.
Pas de problème avec l’Islam : pourquoi ?
Au Bénin les religions s’entendent bien, se respectent, se reçoivent. Fort heureusement les politiques ne s’en occupent pas et différents eux mêmes dans leurs origines spirituelles, ils s’estiment et acceptent de dialoguer ouvertement.
Nous avons des leçons à recevoir de ces comportements. Évidemment il y a de petites mosquées un peu partout jusque dans les villages les plus reculés, – les Imans vous réveillent avant les coqs- mais pas de concurrence avec l’Eglise catholique et les protestants ou évangéliques bien implantés.
C’est plus difficile avec les sectes qui font des promesses inconsidérées, peuvent stimuler chez certaines personnes des comportements excessifs voire dangereux pour eux mêmes, leur famille ou leur communauté et s’appuient souvent sur l’ignorance. Un discernement médico-psychologique s’avère nécessaire pour distinguer entre les malades et ceux sous l’emprise d’influences néfastes et peuvent avoir besoin de soins adaptés. Quant aux animistes assez souvent, ils rejoignent les chrétiens qui les accueillent très fraternellement.
Grand moment d’émotion, L’Aube nouvelle l’hymne national Béninois
L’indépendance a été acquise sans effusion de sang le 1er août 1960, après un siècle de présence française qui a laissé de fortes marques. Ce fut d’abord le Dahomey. Il eut son hymne national écrit et composé par l’abbé Gilbert Jean Dagnon et le pays fut rebaptisé République populaire du Bénin en 1975. « Dahomey » et « Dahoméen » ont été remplacés dans le texte, respectivement, par « Bénin » et « Béninois », ce qui explique que certains de ces alexandrins comptent à présent onze syllabes.
Grand moment d’émotion quand à la fin d’une longue conférence-dialogue à Natitingou, toutes les personnes présentes, nous ont chanté à notre demande l’hymne national.
Jadis à son appel, nos aïeux, sans faiblesse
Ont su avec courage, ardeur, pleins d’allégresse
Livrer au prix du sang des combats éclatants
Accourez vous aussi, bâtisseurs du présent,
Plus forts dans l’unité, chaque jour à la tâche,
Pour la postérité, construisez sans relâche.
Refrain
Enfants du Bénin debout !
La liberté d’un cri sonore
Chante aux premiers feux de l’aurore
Enfants du Bénin, debout !
Quand partout souffle un vent de colère et de haine
Béninois, sois fier, et d’une âme sereine,
Confiant dans l’avenir, regarde ton drapeau
Dans le vert tu liras l’espoir du renouveau ;
De tes aïeux le rouge évoque le courage ;
Des plus riches trésors le jaune est le présage.
Tes monts ensoleillés, tes palmiers, ta verdure,
Cher Bénin, partout font ta vive parure.
Ton sol offre à chacun la richesse des fruits.
Bénin, désormais que tes fils tous unis,
D’un fraternel élan partagent l’espérance.
De te voir à jamais heureux dans l’abondance.
MERCI à tous nos amis du Bénin pour nous avoir nourris de leur intelligence, de leur simplicité et de leurs Espérances.
Bon Noël et belles fêtes à tous croyants et incroyants, Béninois du Bénin et d’ailleurs, en attendant cet Enfant qu’il faut prendre au sérieux, comme nous l’a dit notre grand ami de Parakou qui a été à la source de notre présence dans le magnifique Bénin.
Pr Henri Joyeux
Sources
[1] Des malades du paludisme ne répondant plus aux médicaments officiels ont été pleinement guéris par une thérapie basée sur une plante et développée au Worcester Polytechnic Institute – 100 Institute Road Worcester, MA 01609
[2] Etude de l’efficacité et de la tolérance d’une tisane à base de Artemisia annua L. (Asteraceae) cultivée au Bénin pour la prise en charge du paludisme simple – Hermine ZIME-DIAWARA , Yolande SISSINTO-SAVI de TOVE , Oscar Eric AKOGBETO , Aurore OGOUYEMI-HOUNTO , Fernand A. GBAGUIDI , Dorothée KINDE-GAZARD , Achille MASSOUGBODJI , André BIGOT , Brice SINSIN , Joëlle QUETIN-LECLERCQ , Brigitte EVRARD et Mansourou MOUDACHIROU – Int. J. Biol. Chem. Sci. 9(2): 692-702, April 2015.[3] Cliquer sur l’image pour soutenir les Maisons de l’Artemisia
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Luc Montagnier a découvert en 1983 le virus du sida (VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine). Il a très vite compris qu’un vaccin contre ce retrovirus à ARN, serait très difficile à mettre au point du fait de ses mutations permanentes. Quarante plus tard le vaccin n’existe toujours pas.