VALENTONINE : QUELQUES GRAMMES DE SERUM DE VERITE FERONT DU BIEN
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) championne du monde du détournement d’attention ?
Accablée par l’accusation qui la vise dans le procès du Mediator, l’ANSM, décide d’informer les médias au sujet d’une plainte qu’elle aurait déposée contre le fonds Josefa, en me mettant personnellement en cause.
Le jour est habilement choisi : le communiqué est diffusé la veille du procès de l’ANSM. Pure coïncidence ? La ministre de la santé vient aussitôt en renfort employant des propos alarmistes. Un spécialiste auto-proclamé par-ci y va de son commentaire, un président d’association par-là, puis un petit complément sur fond de religion et de secte.
La recette fonctionne à merveille puisque la déferlante médiatique s’abat, sans nuance, sans intérêt pour la réalité.
Au-delà du fait qu’il est plus qu’étrange qu’il n’entre pas dans les attributions de l’ANSM de communiquer sur un dépôt de plainte, personne ne songe un instant à interroger celles et ceux qui ont essayé les patchs.
Essai clinique illégal, sauvage ou encore clandestin peut-on lire ? Absolument pas. Il s’agit d’un test de preuve de concept, phase antérieure à un essai clinique. Cela n’a rien d’illégal.
« On » demande aux malades de cacher à leur médecin leur participation au test ? Totalement faux.
« On » demande aux malades d’arrêter leur traitement. Archi-faux.
De quoi s’agit-il schématiquement ?
L’hormone Valentonine est secrétée naturellement par la glande pinéale qui, avec l’âge notamment, fonctionne moins bien.
Le taux de l’hormone dosée chez les malades (Alzheimer et Parkinson) est faible.
Chez les malades l’idée est donc de rétablir le taux normal ou à tout le moins de l’augmenter.
Comment faire ? En produisant l’hormone pour la faire circuler dans le corps humain.
D’où les patchs avec le taux efficace mais le plus bas possible, à un niveau inférieur à celui les faisant rentrer dans la définition du médicament.
L’origine naturelle de l’hormone et le faible taux expliquent l’absence d’effet secondaire ou tout simplement nocif.
Des malades ont indiqué ressentir une amélioration de leur état général.
C’est donc très encourageant et les travaux doivent impérativement se poursuivre dans l’intérêt des malades.
Il est demandé à chaque participant de payer des sommes astronomiques pour un patch. Encore faux.
La Valentonine un médicament. Toujours faux.
L’ANSM a tout faux.
L’imagination de certain.e.s est sans limite.
Qui peut gober des histoires pareilles ?
Le parquet de Paris annonce l’ouverture d’une information judiciaire. Enfin une bonne nouvelle !
Le juge d’instruction va pouvoir instruire à décharge, à commencer par recueillir le témoignage des participants… étonnamment absents depuis le début.
L’ANSM a agi avec précipitation, sans le moindre discernement.
Ne parlons pas de la Miviludes qui voit des sectes et des gourous partout… mais n’en a jamais rencontré.
Evidemment les complotistes – on les reconnait facilement : ce sont ceux qui disent que les autres sont des complotistes- ont déjà trouvé la parade : les participants sont dans un état psychologique fragilisé, sous emprise.
Ils veulent poursuivre l’essai ?
C’est donc la preuve qu’ils sont victimes. Et tant pis si il n’y a eu aucune conséquence négative, mais au contraire des effets positifs décrits par les malades eux-mêmes.
Et si l’essai est concluant ? C’est la preuve de…. La preuve de…
La parole aux malades. Eux savent. Ce qui compte en justice c’est la manifestation de la vérité, pas l’expression de fantasmes racoleurs. Le reste n’est que balivernes.
J’allais oublier : me demander quelle a été ma part, ayant moi-même été participant, serait-ce trop demander ?
Cette découverte scientifique est prodigieuse.
Pourquoi vouloir ainsi la tuer dans l’œuf ? Je me battrai pour que les malades puissent à terme en profiter. Le reste n’a aucune espèce d’importance.
Vous avez dit Pschitt ?
À suivre..
Professeur Henri Joyeux
Pour lire les témoignages des patients, veuillez suivre ce lien: http://www.valentonine.fr/temoignages.html
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Luc Montagnier a découvert en 1983 le virus du sida (VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine). Il a très vite compris qu’un vaccin contre ce retrovirus à ARN, serait très difficile à mettre au point du fait de ses mutations permanentes. Quarante plus tard le vaccin n’existe toujours pas.