Noël : Un monde de violence qui aspire à la douceur
L’année dernière pour Noël, fêtes de la douceur, je faisais parler avec humour notre peau qui réclame tant de soins et d’amour. Comme toutes mes autres lettres, elle est sur mon site Professeur-Joyeux.com
Aujourd’hui je voudrais aller plus loin dans la réflexion.
Récemment un éminent collègue et ami, professeur de Droit me souhaitait de belles fêtes de Noël avec « cet Enfant qui réconcilie tout ».
Cela me rappelait l’enfant noyé en Méditerranée, trouvé au bord d’une plage. Sa photo a fait en 24 heures le tour du monde. Elle a réveillé notre humanité endormie face à l’intolérable drame des migrants qui fuient la barbarie.
Les sombres jours de novembre en France après ceux de janvier et les images atroces qui ont inondé les médias et les tweets ont déclenché un peu partout en Europe des peurs parfois incontrôlées, des maux de guerre. A Montpellier j’ai du annuler en décembre deux journées axées sur la Médecine du Futur pour raisons de sécurité.
Qui arrêtera les peurs et les violences qui perturbent la vie quotidienne de tant de pays en guerre ?
Les politiques internationaux se disputent le leadership comme des enfants et n’y parviennent pas, noyés dans leur complexité, sauf à mettre en danger – sous prétexte que c’est leur mission -, des jeunes militaires qui ont choisi de donner leur vie pour nous défendre, pas pour tuer des frères en humanité.
Que manque-t-il à notre Humanité ?
Sur tous les Continents, jusque dans les plus petits villages
On fête la naissance d’un enfant dans la plus parfaite pauvreté. Sans défense, sans argent, sans maison, entouré d’un père et d’une mère admirables, de quelques animaux dans une étable. Il vient stimuler notre coeur et nous poser question. Il ne s’impose pas. Les premiers avertis appartiennent à la classe sociale la plus simple qui vit dehors à garder les moutons.
En général, un enfant dès sa naissance stimule ceux qui lui ont donné la vie et les générations qui l’ont précédé. Il fait vivre et donne sens à la vie.
Aujourd’hui nul ne peut se l’approprier cet enfant de Noël qui a ouvert une ère nouvelle et a fait bouger l’humanité dans ses tréfonds. 2015 années plus tard, croyants ou incroyants, personne n’y est indifférent.
Noël un temps de repos et de méditation
Prendre un peu de temps de silence pour contempler une crèche, c’est ouvrir son intelligence et son coeur. C’est bon pour notre santé intérieure, mais c’est aussi bon pour la santé globale de notre société. Notre corps si dépendant de notre état psychique et affectif jusqu’à sa fine pointe, la plus spirituelle de notre Être a besoin de ce temps merveilleux du chant des bergers. Il nous rappelle notre propre enfance et ramène à la simplicité : accepter de suivre une simple étoile pour arriver à l’essentiel !
Je profite de ce temps de repos pour lire le magnifique livre qu’un éminent collègue d’Alger m’a offert, lors de mon passage récent pour conférences. Le Professeur Mostefa Khiati a publié un livre historique très complet à propos du Fondateur du Droit Humanitaire International (Editions Forem). Il s’agit d’Abd El Kader dont j’ai déjà parlé dans plusieurs de mes lettres.
Je pensais que le fondateur était Henry Dunant qui eut le premier prix Nobel de la paix en 1901 pour avoir fondé la Croix Rouge internationale.
J’ai compris qu’en réalité Abd-El-Kader l’avait largement précédé, avec double motivations « religieuses et droits de l’Homme » dès 1833. En possession de plusieurs prisonniers militaires français, il exigea qu’ils soient protégés. En 1837, il promulguait un décret relatif au comportement avec les prisonniers ennemis « Tout Arabe ayant un Français en sa possession est tenu de le bien traiter et interdiction absolue de tuer un prisonnier désarmé ».
L’Evêque d’Alger de l’époque, Mgr Dupuch, qui a bien connu l’Emir et a largement contribué à le faire libérer par Napoléon III, cite dans son livre ce dialogue étonnant entre un des soldats et l’Emir.
« Lui ayant demandé ce qu’il donnerait pour chaque prisonnier fait sur l’ennemi, il répondit « huit douros » – et pour chaque tête coupée ? demanda insolemment le soldat – Vingt cinq coups de bâtons sous la plante des pieds, reprit tranquillement l’Emir. »
Ainsi « Une loi sévère commande le respect et les plus grands soins pour les prisonniers. »
La coïncidence à Noël des calendriers chrétien et musulman pour plus de fraternité
Est-ce un hasard, les calendriers chrétiens et musulmans, – ce dernier basé sur les mois lunaires -, coïncident cette année ? Ce n’était pas arrivé depuis 457 ans. On peut donc fêter le 24 décembre la naissance de ces deux hommes à l’origine l’un du Christianisme, l’autre de l’Islam, et dont les parcours à 6 siècles de distance ne sont pas vraiment comparables.
Il est frappant que, justement en cette année de grandes turbulences et conflits marqués par des actions barbares, la naissance de Jésus coïncide cette année avec la naissance (mawlid ou mouloud en arabe signifie naissance/nativité), de Mahomet fondateur de l’Islam. Cette rencontre de dates peut être l’occasion d’unir les efforts de paix et de fraternité pour le bien de tous.
Heureuse nouvelle que nous puissions nous retrouver et fêter ensemble ces naissances, après les dégâts considérables commis au nom d’un Islam qui n’a rien à voir avec le vrai Islam.
La plupart des médias opposent beaucoup trop ces spiritualités parce qu’ils ne connaissent ni l’une ni l’autre. Ils ne parlent que de leurs erreurs passées, de leurs divergences au lieu de présenter leurs complémentarités planétaires : ce que chacune peut apporter à l’autre.
Dans sa lettre à nous Français de 1855 l’Emir Abd-el-Kader écrivait : « Si les musulmans et les chrétiens avaient voulu me prêter attention, j’aurais fait cesser leurs querelles : ils seraient devenus, extérieurement et intérieurement des frères.» Que de temps perdu !
Les deux conférences de l’ancien Cardinal de Milan, Carlo Maria Martini regroupées dans son livre « Fils d’Abraham – l’Islam et nous » (Ed.Parole et Silence) montrent bien l’importance de mieux se connaître et qu’il n’est jamais trop tard. L’enfant de la crèche ne nous le demande-t-il pas ?
Pour toutes les familles : une plateforme de conseils de santé
Nous venons de créer avec 15 collègues passionnés de santé et de famille, une plateforme de réponses aux questions familiales et de santé les plus fréquentes. Elle est libre de toute publicité et toutes les familles peuvent y accéder par une adhésion annuelle à 27 €. C’est le prix de notre indépendance et de la construction d’une belle plateforme.
Notre objectif premier est d’éclairer les familles au sujet des vaccins et en particulier d’obtenir la re-fabrication du seul vaccin obligatoire en France le DTP sans aluminium. Evidemment plus nous serons nombreux plus vite nous obtiendrons satisfaction. La pétition a été signée par près de 770 000 personnes et chaque jour des familles nous rejoignent.
Nous atteindrons bientôt le million avant le grand débat national que nous attendons avec impatience.
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Un très beau et bon Noël à tous avec cet Enfant qui réconcilie tout.
Pr. Henri Joyeux
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Luc Montagnier a découvert en 1983 le virus du sida (VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine). Il a très vite compris qu’un vaccin contre ce retrovirus à ARN, serait très difficile à mettre au point du fait de ses mutations permanentes. Quarante plus tard le vaccin n’existe toujours pas.