La santé du Petit Prince
Je n’avais jamais pensé à la Santé du Petit Prince avant d’avoir entendu une conférence passionnante au colloque que j’organise chaque été à la frontière Franco-Espagnole, à Bourg-Madame, en Cerdagne. C’est une philosophe étonnante, Laurence Vanin, qui nous a initiés aux richesses philosophiques du Petit Prince de Saint-Exupéry. La réflexion philosophique, quand elle est bien menée, conduit à la santé. Je remercie très chaleureusement Laurence Vanin* d’avoir accepté de répondre à mes questions pour éclairer jeunes et moins jeunes sur ces chemins de santé dont nous avons tant besoin. Avant d’aller plus loin pour vous conseiller son excellent petit livre – « L’Enigme
L’étrange et l’hospitalité, un chemin de santé globale
L’OMS nous dit que la santé, c’est celle du corps, de l’esprit et de la relation. Avoir de mauvaises relations avec les autres peut vous miner, vous ulcérer. Le cerveau envoie de mauvaises ondes vers le ventre qui déguste : votre estomac s’acidifie trop et se contracte dans le mauvais sens (reflux), votre colon pleure jusqu’au sang, vos surrénales s’épuisent, votre foie devient gras, votre peau s’écaille.., selon les susceptibilités génétiques et l’histoire de chacun. Les stress du monde actuel poussent au repliement sur soi. Retour à la caverne où l’on ronge son frein ou bien où l’on savoure ses
Prévention du suicide
Il ne s’agit pas de comptabiliser, il faut prévenir ! La disparition inattendue de Robin Williams a ému la planète entière. Elle éclaire brutalement ce fléau social qu’est le suicide. Évidemment, on s’incline face à une telle souffrance qui fait perdre le sens et la joie de vivre que l’acteur incarnait si bien. L’alcool fut trop longtemps son compagnon. Lucide, il vit que la cocaïne est une drogue d’égoïste. Il avait déclaré : « La cocaïne est une manière pour Dieu de vous faire comprendre que vous gagnez trop d’argent. » Le suicide, qui n’y a jamais pensé ? Les clés pour parler, comprendre, prévenir
Deuil : Faire face à la perte d’un être cher…
Je reçois beaucoup de mails, de France comme de l’étranger, suite au livre publié avec Laurence en 2014 : « J’aimerais tant qu’on se revoie… mon fils » (Ed FX de Guibert). Un internaute manifestement non concerné résume le livre ainsi : « Ces échanges épistolaires entre le chirurgien cancérologue et une mère qui vient de perdre son fils de 19 ans peuvent accompagner les parents qui ont à faire face à la perte d'un enfant. » En réalité, je me rends compte que ce dialogue délicat avec Laurence, qui a vu son fils partir dans des souffrances inimaginables, touche plus de personnes que je ne le
L’art et la spiritualité au service de la santé
La santé ne se résume pas à la santé de chacun de nos organes. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) précise bien qu’il s’agit de la santé du corps, de l’esprit et de la vie relationnelle. Être en guerre avec son voisin, son pays ou soi-même perturbe vite la santé. Les conséquences en sont multiples. Le stress agit sur tous nos organes, le tube digestif en priorité : l’estomac irrité jusqu’à l’ulcère, le reflux gastro-œsophagien qui brûle jusqu’au cancer, la rectocolite qui pleure le sang au goutte-à-goutte. Ainsi les burn-out se multiplient dans toutes les professions et les familles. Pour apaiser, réduire les
Prévention santé, une semaine en Aragon
Les médecins chinois, il y a des millénaires étaient payés par les personnes en bonne santé dont ils s’occupaient. Si l’on tombait malade, les services du médecin étaient gratuits. La prévention dominait les soins. Aujourd’hui, si on appliquait ce concept à la médecine française, tous les médecins seraient sur la paille. Les soins coûtent extrêmement cher et les médecins ne sont pas assez nombreux du fait d’une politique stupide obsédée par les soins, les médicaments, les ordonnances… L’Etat n’a toujours pas compris tout ce qu’il pourrait économiser en favorisant la prévention. Il reste trop dépendant des laboratoires pharmaceutiques et ferme