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Categories: Articles, Lettres | Published On: 10 septembre 2017 |

Du 30 septembre – 1er octobre 2017 au Parc Floral de Paris

 

Quand on est enseignant, on a la passion de transmettre, on a le « feu sacré ».

Je les ai trouvés chez un chef d’établissement lors de mes nombreuses conférences dans le milieu scolaire de la maternelle aux lycéens. Les thèmes se résument à ces 3 mots Santé-Amour-Sexualité (SAS), adaptés évidemment avec beaucoup de respect à chaque tranche d’âge. Ils passionnent tant les élèves que les professeurs.

Thierry Fournier est directeur d’une cité scolaire de 2200 élèves. Avec ses 200 enseignants et personnels scolaires, il est au service des enfants et des jeunes.

Ensemble, nous avons publié cette année un livre positif « Vous allez aimer l’École ! Il n’est pas trop tard ![1] »

Il va dans le sens et même plus loin que ce que propose Jean Michel Blanquer, l’excellent nouveau ministre de l’Education nationale. Il était temps !

Je viens de recevoir le discours de pré-rentrée de Thierry Fournier pour sa 21ème année de direction qui commence. Il est destiné à tout le personnel de l’Établissement, qu’il s’occupe des tout petits (en maternelle) ou des plus grands (en classe terminale). Son texte donne envie d’apprendre et de transmettre. Il est lumineux ! Voici son texte.

Le jour du dépassement de la Terre

Un sujet, qui n’a pas fait la une des médias, a attiré mon attention au cours de l’été.

« Earth overshoot day ». Défini par un institut de recherche californien[2], « Le jour du dépassement de la terre » correspond à la date précise où l’homme a épuisé la totalité des ressources naturelles. Cette année 2017, ce jour était le 02 août. À cette date, l’Homme avait exactement consommé tout ce que la Terre était capable de lui offrir ou d’assimiler au cours du cycle d’une année. Voilà donc un mois que nous vivons à crédit. Il faut désormais puiser dans les entrailles de la terre, à la recherche des réserves patiemment emmagasinées au cours des millénaires, pour assurer la poursuite de notre somptueux train de vie.

Je m’interrogeais donc sur ce monde où les uns vivent au détriment des autres. Car ce sont bien nos pays, riches et industrialisés, qui produisent et consomment avec excès. Je vous invite, sur le sujet, à lire ou relire le texte du Pape François, publiée en 2015, Laudato Si’.

Selon la même étude américaine, il faudrait cinq Terres si tous les habitants de notre monde contemporain vivaient comme les Américains, et trois Terres s’ils vivaient comme les Français. Je porte, nous portons notre part de responsabilité. Il est inutile de préparer les enfants et les jeunes à leur avenir si le monde n’a pas d’avenir.

Il faut donc parler en vérité. Non, nous ne pouvons plus consommer trois terres en une année, car quand on abat plus d’arbres qu’il ne peut en repousser, quand on pêche plus de poissons que les mers et les océans ne peuvent régénérer, quand nous rejetons plus de gaz polluants que notre écosystème est capable d’en absorber, c’est que nous sommes dans une logique de mort. Imaginez un pays au sein duquel le taux de mortalité serait supérieur à celui de sa natalité. On parlerait alors de solde négatif, et ce pays serait probablement voué à disparaître.

La transition écologique et le projet Eco-Ecole

Les programmes scolaires intègrent désormais, et de manière transversale, la « transition écologique » indispensable à notre prise de conscience. Mais cette dernière est insuffisante si on ne la transforme en action. En cela, le projet Éco-École dans lequel nous sommes entrés il y a deux ans ne doit pas se perdre. Il faut poursuivre le travail commencé. Peut-être me direz-vous : mais que pouvons-nous faire si nous sommes seuls ?

Je laisse à Mère Teresa le soin de répondre. À une personne qui redoutait que son action contre la pauvreté ne fût qu’une goutte d’eau dans l’océan, la Sainte de Calcutta répondit « l’océan n’est-il pas fait de gouttes d’eau ? »

Ces gouttes d’eau, voilà le fruit de nos actions, de notre labeur. Elles peuvent former, si nous nous y mettons tous, un océan d’Espérance.

Et nous y parviendrons d’autant mieux que la diversité de l’humain est grande.

La magnifique diversité des enfants et des jeunes

Chaque cœur qui bat est marqué du sceau de l’éternité. Chaque conscience est bien plus grande que les déterminismes ou les catégories dans lesquels on voudrait les tenir enfermés.

Je ne connais aucun enfant, aucun jeune qui soit identifiable ou comparable à l’un ou l’autre de ses camarades, pas plus qu’à ses frères et sœurs.

Lorsque je me déplace dans la cour, malgré l’apparence des phénomènes de mode qui donneraient presque l’illusion que nos élèves se ressemblent (mêmes coupes de cheveux, mêmes jeans, mêmes marques), ce que je vois d’abord, en regardant ces visages, ce sont leurs différences (le souci qui habite l’un, la joie qui anime l’autre). Que de vie derrière un visage !

Accueillez vos classes comme des bouquets, et prenez soin de chacune des fleurs qui le composent autant que du bouquet lui-même, car votre rôle d’éducateur et d’enseignant est de vous occuper, ensemble, de ce jardin, en vous penchant sur chaque fleur, de la plus discrète à la plus éclatante.

Il ne nous appartient pas de changer la nature des choses, ni celle de chacune de ces personnalités, mais de leur permettre de révéler leur parfum, leurs couleurs, et ainsi de les amener avec douceur et une infinie délicatesse à leur éclosion, leur épanouissement, sans jamais leur apporter plus d’eau ou de nourriture qu’elles n’en peuvent contenir. Au fond, c’est peut-être cela que l’on nomme « excellence ».

Mais comment s’y prendre ? Comment ne pas se tromper ?

Respect et amour du prof à l’élève et de l’élève au prof

On pourra regarder le dossier scolaire d’un élève, faire une évaluation pour connaître son niveau, l’interroger sur sa leçon, et on se fera alors une idée. On sollicitera les neurosciences qui nous apprennent tant sur le fonctionnement du système nerveux et du cerveau lui-même, ainsi que sur les capacités d’apprentissage de chacun, capacités qui peuvent être améliorées avec ce que l’on appelle la « gestion mentale ». Je souscris volontiers à tout cela.

Mais rien ne viendra jamais remplacer l’attention, le regard bienveillant qu’un éducateur, qu’il soit enseignant ou parent, porte à l’enfant ou au jeune. On peut appeler cela « respect et amour ».

Savons-nous que la plupart des échecs scolaires sont causés par des « situations inhibantes » que provoquent le manque de confiance en soi ou le regard négatif dans lequel un enfant est parfois appelé à grandir ?

Je vous exhorte donc à suivre cette parole fondatrice de Jean-Marie Petitclerc, ancien conseiller ministériel, expert de la jeunesse en difficulté, éducateur spécialisé) et que j’essaie de faire mienne chaque jour de ma vie. « Je crois en toi, j’espère avec toi, je t’aime. » –

Thierry Fournier le 1er septembre 2017

Quelle belle mission !

Un IMMENSE MERCI à tous nos enseignants et à tout le personnel scolaire de participer activement à la croissance physique, psychique, affective et intellectuelle de tous nos enfants et petits-enfants. L’avenir de notre pays et de l’Europe qui rajeunit.

Rendez-vous au 3e Congrès International de Santé Naturelle du du 30 septembre – 1er octobre 2017 au Parc Floral de Paris

Nous serons très nombreux comme chaque année. Le thème nous concerne tous « La Santé naturelle tout au long de la vie. »

Je vous expliquerai à la fois la construction de vos défenses immunitaires dès la conception jusqu’à l’âge de 2 ans, et comment les entretenir tout au long de la vie.

Le Pr Jean-Bernard Fourtillan, professeur de chimie thérapeutique, vous expliquera sa découverte, l’Hormone du Sommeil, la Valentonine et vous comprendrez la régulation du système veille-sommeil à l’origine de la régulation de toutes nos glandes hormonales.

Le Professeur Romain Gherardi vous dira pourquoi il faut refuser tous les vaccins qui contiennent de l’Aluminium.

Mes collègues renforceront vos convictions quant à l’importance de la Santé Naturelle qui est très complémentaire de la Médecine moderne, hors du délire transhumaniste.

Nouvelles

Lancement du 3ème Congrès International de Santé Naturelle : La lettre d’Augustin de Livois Ici

– Pour découvrir le congrès en images, je vous invite à regarder une petite vidéo sur Youtube Conférences, ateliers, exposants, vous aurez une idée de l’ambiance et de l’âme du congrès en 2min50 !

A très bientôt,

Pr Henri Joyeux

 

Sources

[1] Pr Henri Joyeux et Thierry Fournier, Vous allez aimer l’École – Il n’est pas trop tard, Éditions JC Lattès, 2017

[2] Global Footprint Network, Earth overshoot day (le jour du dépassement de la Terre)

 


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Luc Montagnier a découvert en 1983 le virus du sida (VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine). Il a très vite compris qu’un vaccin contre ce retrovirus à ARN, serait très difficile à mettre au point du fait de ses mutations permanentes. Quarante plus tard le vaccin n’existe toujours pas.