Categories: Articles, Lettres | Published On: 18 août 2017 |

En ce début de vacances, j’ai eu la chance de participer en Grèce à un colloque original de Santé philosophique et spirituelle.

Nous étions 100 pour une semaine de conférences et de dialogues organisés par des penseurs et acteurs jésuites et laïcs très implantés dans l’accueil de ces réfugiés qui fuient les guerres civiles et religieuses et les chaos économiques.

Avec une ouverture d’esprit à 360°, Paul Valadier en particulier nous a aidés à mettre en lien le passé et le présent si difficile, pour préparer et si possible anticiper l’à-venir.

Transmettre ce que j’ai reçu et découvert me semble nécessaire.

Vers où l’Histoire humaine chemine-t-elle ?

Une succession de hasards plus ou moins providentiels, d’échecs et de réussites, nœuds complexes de notre société.

Quel(s) sens à notre histoire ?

Tous les guides fervents utopistes ont échoué. Nous voyons bien où conduisent les comportements anthropo-illogiques personnels ou communautaires. Dans notre Maison commune les générations se succèdent et ne se ressemblent pas.

Doit-on opposer ”dame nature” et transhumanisme pour nous immortaliser en commençant par les plus riches ou les plus chanceux ? Deviendrons-nous inconscients de nos choix, cons-sommateurs de vie sans nous poser de questions, soumis ?

C’est possible si nous laissons nos neurones s’oxyder, se rouiller paralysés par tant de promesses non tenues. Esprit du temps ? Où est la Sagesse quand les peurs dominent ?

Un monde s’en va, alors que l’Etre humain n’est pas achevé.

S’indigner ? Pour quoi faire ? Rabaisser l’Etre humain au rang de l’animal : quel intérêt en dehors du respect qu’on lui doit pour les services qu’il nous rend ?

Dans le tumulte actuel, la voix et les écrits de Paul Valadier permettent de scruter l’horizon. La Sagesse est une bonne nouvelle qui peut stimuler les volontés. Notre aventure démocratique est loin d’être terminée. La brièveté de nos vies nous donne le temps de comprendre qu’on ne peut rien bâtir sur le néant.

« Lueurs dans l’histoire – Revisiter l’idée de Providence » de Paul Valadier

Récemment paru aux éditions Salvator ce petit livre très accessible peut nous aider à sortir d’une grave insouciance comme d’un nihilisme étouffant, et à construire un futur crédible avec patience.
« Une Pro-vidence qui prévoit et assume son destin plutôt que de le subir. Nos responsabilités présentes ne peuvent négliger nos responsabilités pour les générations à venir. »

C’est la Santé globale de notre société qui est en jeu.

Que ces dernières semaines de vacances ou déjà de reprise, nous donnent la force d’avancer ou de nous préparer concrètement.

Bien à vous tous,

Henri Joyeux

 


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Luc Montagnier a découvert en 1983 le virus du sida (VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine). Il a très vite compris qu’un vaccin contre ce retrovirus à ARN, serait très difficile à mettre au point du fait de ses mutations permanentes. Quarante plus tard le vaccin n’existe toujours pas.